mercredi 4 octobre 2023

notes d'installation de linux sur acer ES1-131-C10X

[Note de l'auteur : Ces notes datent de fin 2016. J'ai mis à jour un épilogue.]

notes de novembre 2016

Mettre dans /etc/apt/sources.list :
deb http://debian.proxad.net/debian/ jessie non-free
deb-src http://debian.proxad.net/debian/ jessie non-free
et ensuite dans le shell :
sudo aptitude update
sudo aptitude install firmware-realtek
résultats :
  • pour le wifi : ça marche aussi, du realtek mais sans ce module (je ne sais plus si j'ai fait qqe chose de spécial).
  • pour le bluetooth : pas encore testé
  • pour le pavé tactile : enlever le mode avancé dans le bios et ça marche tout seul
  • ethernet filaire : realtek 8111/8168 nécessitant le paquet firmware-realtek dans non-free.

Seule distrib ok : debian stable multi arch à cause du bios 32 bit sous architecture 64 bit.

épilogue de septembre 2023

J'ai conservé cette machine.

À noter un argument nécessaire pour la séquence de démarrage : edd=off pour la commande linux. Sinon ça plante.

Elle est aujourd'hui sous linux debian 11 bullseye 64 bit (version de 2018-03-02).

Finalement, tout marche correctement mais le noyau le plus récent qu'elle peut supporter est le 4.9.0-6 car tous les autres la font planter totalement au chargement initial du ramdisk (il faut éteindre l'ordinateur complètement bloqué lors du boot). L'installation de debian 12 échoue pour la même raison de noyau trop récent.

Je n'ai pas réussi à la migrer sous un linux 32 bit plus récent. Je reste comme ça. Pas bien grave, cette machine ne me sert presque plus. Je l'ai remplacée par un Lenovo x230i avec 8Go de RAM et avec un SSD à la place du HDD d'origine.

Installation de linux debian 3.8 jessie sur Pipo x8

[Note de l'auteur : c'était un vieil article jamais publié. Il est toujours aussi vieux... mais il est désormais publié !]

J'ai acquis lors du Cyber Monday 2015 un Pipo X8 modèle 64Go d'espace de stockage interne. Livré avec Windows 8.1 (version bing, activée) et Android 5.1, mon but est de le mettre sous linux. J'utilise un autre PC sous linux Mint 17.3 pour ça, en architecture amd64.

Au niveau du boot

On peut avoir accès au setup avec la touche F2 au démarrage. Là, on va aller sur l'onglet boot. On ne peut booter qu'en UEFI, mais il faut désactiver le secure boot. On va aussi activer le boot menu, désactiver le fast boot et mettre plus de temps pour taper sur « F2 » ou « F7 » au démarrage. J'ai mis 10s.

À part ça, dans les options générales, on mettra le trackpad en mode standard afin qu'il soit utilisable sous linux. Il est possible semble-t-il d'avoir un mode étendu, mais même si c'est possible, on ne le fera que dans un effort ultérieur. Si on ne fait pas ce changement, le trackpad est inutilisable après une installation standard de debian 8.3. Surtout, surtout, prenez la version multiarch sinon ça ne marchera pas.

Préparation de la clé USB

Il faut prendre une clé SUB sur laquelle on va mettre un système de partition GPT en utilisant gparted. On y crée une partition unique de taille maximale en FAT32 qu'on formate. Le drapeau « msftdata » est positionné sur cette partition par défaut. On quitte gparted puis on débranche et rebranche la clé qui se monte alors automatiquement.

On lance alors unetbootin et on lui fait installer l'image iso de notre debian 8.3 multiarch sur la partition n°1 de cette clé usb. Oui, oui, avec unetbootin. Ça marche. Les autres méthodes recommandées par debian ne marchent pas avec le pipo.

Quand unetbootin a terminé son travail, on le quitte sans rebooter et on relance gparted pour cette fois positionner le drapeau « boot » sur l'unique partition de notre clé. Le drapeau « msftdata » disparaît automatiquement.

La clé est maintenant prête.

instalation avec la clé usb

Installer la clé à l'arrière du Pipo et une deuxième clé aussi, du'au moins 16Go. Cette clé servira de système hôte le temps de faire des sauvegardes. À l'allumage du pipo il faut appuyer sur la touche « F7 » une ou deux fois pour avoir le boot menu. Quand il apparaît, il faut impérativement sélectionner une installation 64 bit. Je préfère le mode texte. En mode graphique, il faut une souris car l'écran tactile n'est pas supporté.

Bonne nouvelle : la prise RJ45 fonctionne et on va pouvoir faire une installation avec le réseau. Cinnamon ne marche pas. Gnome et Mate fonctionnent. L'installation est longue mais se fait sans problème.

Pour redémarrer sous linux, il faudra passer par le boot menu grâce à la touche « F7 » et sélectionner votre clé USB où vous avez installé debian (vous aurez enlevé la clé d'installation pour plus de clarté).

Votre première tâche sera de faire une copie intégrale du disque eMMc vers un gros disque branché en usb avec la commande dd. Vous pourrez ensuite comprimer cette image sur un ordinateur plus puissant. Ça se comprime très bien avec xz en mode -9 (car ça fait plus de 32Go et que vous aurez au moins 4Go de RAM sur la machine qui fera le boulot).

Bilan brut d'installation

Ce qui marche

  • le trackpad (ou pas s'il est resté en mode étendu au niveau du bios) ;
  • l'usb

Ce qui ne marche pas

  • le réseau ethernet RJ45
  • le wifi
  • le bluetooth
  • l'écran tactile
  • l'écran est vertical.

Pour l'écran, il faut aller dans les préférences d'écran et le faire pivoter. Mais ça ne marche pas pour l'étape de login graphique. Mais au moins une fois connecté, tout sera affiché normalement.

pour voir ce qu'il y a faites en root un lsusb puis un lspci. Un lshw au préalable est pas mal aussi.

Mise en route du réseau ethernet

Il faut télécharger les sources en C du pilote davicom 9620 pour linux puis décompresser le .rar avec unrar sur votre gros PC. Le nom du répertoire créé ne doit pas avoir de parenthèses car sinon le Makefile plantera. Donc, renommez le avant tout.

pour avoir internet, un téléphone relié en usb est la seule solution pour l'instant. si vous n'avez pas ça, il vous faudra installer avec dpkg -i le paquet debian .deb pour jessie de la commande make que vous recopierez sur une clé usb où vous mettrez les sources du pilote davicom de votre prise RJ45. Vous compilerez (pour amd64) sur votre autre PC avant de recopier le tout sur la clé usb car vous n'avez pas encore de compilateur sur le Pipo.

https://packages.debian.org/jessie/amd64/make/download

Allez dans le répertoire des sources comme root et faîtes make install. Rebootez quand c'est fait. Et là, votre prise RJ45 vous donnera automatiquement accès à internet !

jeudi 27 août 2020

Reading a File in Plain Javascript (not! in node.js)

Reading a file in node.js is fairly easy and code to do it is easy to get by on the web. But doing it on the browser in a modern way, with async/await and returning an actual result, is not so much. Most of the time, you get only a console.logout() and that's it!

So I'm giving here a complete example of a readFile function that returns the contents of a local file. I have not found a way to get a file other than through an input of type "file" in the html page. It could have got some uses, but one must do without it!

It's also a nice and complete example of how to build a simple async function with a promise you build inside with something other than a timeout. All the best if it helps someone somewhere especially if this is you!


  // returns the content of a file as text
  const readFile = async (file) => {
    const prom = new Promise((resolve, reject) => {
      const frd = new FileReader();
      frd.onload = (evt) => {
        resolve(frd.result);
      }
      frd.readAsText(file);
    });
    const text = await prom;
    return text;
  };
  
  // and here is a simple demo, to put soewhere in your code
  // somewhere in your html:  <input type="file" id="file"/>
  document.getElementById("file").addEventListener("change", see);
  
  async function see(event) {
    const file = event.target.files[0];
    if (file) {
      const contents = await readFile(file);
      const escapeHTML = (str) => new Option(str).innerHTML;
      const sanitized = escapeHTML(contents);
      console.log("sanitized", sanitized);
      event.target.insertAdjacentHTML('afterend',
        `<hr><h4>{file.name}</h4><pre>${sanitized}</pre><hr>`
      );
    }
  }
  

And you can test it below!!!

Choose a File:

vendredi 3 novembre 2017

installer une imprimante en ligne de commande

Mise à jour du 01/01/2018 Ajouté comment supprimer une imprimante et comment trouver une URI, en particulier pour une imprimantte usb.

AntiX

Je viens d'installer linux AntiX 17 (pour amd64) sur une de mes machines. AntiX est une distribution dérivée de debian sans systemd et c'est pourquoi j'ai voulu la tester. De nouveau, car un vieil essai précédent ne mm'avait pas tellement convaincu. Mais là je suis sous le charme !

D'abord, antiX connaît le clavier bépo au niveau de son CD d'installation. Celui-ci est un live CD, qui se charge très vite (j'utilise une clé USB 2.0 pour ce test). Je ne dirai rien pour le wifi et le bluetooth car ma machine en était dépourvue, mais les deux écrans sont gérés d'office dans leur meilleure résolution, et pas en mode cloné. Ce sont deux écrans physiquement identiques.

L'installation avec partitionnement manuel (mon choix -- toujours) est particulièrement rapide. Bon, ça n'installe pas de gros trucs comme gnome ou mate, alors ça aide. Pour installer mate, j'ai installé tasksel puis j'ai installé mate avec tasksel. Pas de gros problème. Faites attention au gestionnaire d'écran choisi pour la session la première fois, car celui sélectionné par défaut est un peu court (pas possible d'ouvrir un terminal -- je suis passé par l'édition d'un texte avec vi pour lancer bash depuis vi -- mais j'aurai dû choisir un autre gestionnaire de fenêtres).

Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que je décide d'installer une imprimante.

installer une imprimante à la main

En effet, la boîte de dialogue de gestion des imprimantes n''apparaît pas (sous mate). Rien à faire. Je me suis donc hissé à un niveau de geekitude supérieur et j'ai utilisé lpadmin. Aucune difficulté de syntaxe particulière. Mais il ne faut pas se tromper avec l'URI de l'imprimante sinon la communication n'aura jamais lieu et une commande lpstat -p myprinter -R indiquera que la dite imprimante myprinter « is not responding » . Au fait, il faut aussi rendre l'imprimante disponible avec lpadmin -p myprinter -E et on peut en faire l'imprimante par défaut avec lpadmin -d myprinter. On peut combiner tout ça en une seule commande comme par exemple :

sudo lpadmin -p myprinter -v socket://myprinter.chez.moi.com:9100 \
  -P ~/drivers/modele-de-mon-imprimante.ppd -E -d myprinter

Pour l'URI d'une imprimante réseau, on peut donc avoir socket://...:9100 et c'est le seul truc qui marchait pour moi. Sinon on peut aussi essayer ipp://.../ipp ou ipps://.../ipp entre autres.

Pour une imprimante usb, il faut trouver la bonne URI aussi. En ligne de commande, le plus simple est d'utiliser lpinfo -v | grep usb:. Si lpinfo n'est pas reconnu, essayez /usr/sbin/lpinfo -v. Pensez à installer cups-bsd au besoin (voir un peu plus loin). Par exemple, pour mon imprimante Samsung M2026W j'obtiens :

/usr/sbin/lpinfo -v | grep usb:
direct usb://Samsung/M2020%20Series?serial=08HYB8GG5E00H9Y

Ici, l'URI à recopier est usb://Samsung/M2020%20Series?serial=08HYB8GG5E00H9Y tout simplement ;-)

Une autre possibilité est d'utiliser le frontal web de cups situé par défaut à http://localhost:631/ qui permet d'imprimer une page de test. Mais qui ne vous donnera pas le bon schéma d'URI à utiliser : là enccore, il faut deviner. Un petit truc sous cette interface : si votre imprimante y apparaît comme raw printer bien que vous ayez fourni un fichier ppd pour le pilote, il est à peu près certain que le l'URI utilisée n'est pas la bonne !

lpq

Si vous voulez utiliser lpq au lieu de lpstat en ligne de commande, ou encore lpinfo, il faut l'installer avec sudo apt-get install cups-bsd car c'est en effet une commande BSD. L'avantage de lpq, c''est qu'il suffit de taper lpq pour voir la file de l'imprimante par défaut. Et en prime on aura lprm qui peut aussi servir de temmps en temps. Surtout pour moi tant que je n'aurai pas récupéré l'interface graphique normale de gestion des imprimantes !

Pour supprimer une imprimante, utilisez lpadmin -x myprinter.

vendredi 14 octobre 2016

Accéder à son serveur mysql distant en java

Tout n'est pas cousu d'avance

Quand on veut accéder depuis une application écrite en java à un serveur mysql situé sur un autre ordinateur, il va falloir faire attention à quelques détails indispensables :

  • vérifier le pare feu de chaque machine !
  • autoriser la connexion du serveur java sur le serveur mysql dans /etc/hosts.allow
  • autoriser vos utilisateurs à se connecter sur le serveur mysql depuis la machine java dans la table mysql.user
  • si vous utilisez ssh pour cette connexion, configurez correctement votre serveur de clés d'authentification

Je ne décrirai pas le dernier point car c'est (encore) hors de ma compétence. Mais je vais détailler les autres points. Tout est à réaliser avec les droits root !

pare-feu

configuration du pare-feu sur le serveur java
iptables -A INPUT -s 192.168.0.42/24 -m state --state NEW -p tcp --dport 22 -j ACCEPT
iptables save

connexion tcp/ip

Éventuellement, il faudra modifier /etc/hosts.allow sur le serveur mysql en ajoutant une ligne comme :

ligne à ajouter dans /etc/hosts.allow
mysqld: ALL : ACCEPT

Ensuite il faut modifier /etc/mysql/my.cnf sur le serveur mysql pour autoriser la connexion depuis une autre machine. Pour cela il faut mettre en commentaire la directive skip-networking, mais dans un serveur récent, elle n'est plus utilisée. À la place on a bind-address = 127.0.0.1 et en fait on va créer ou modifier bind-address pour y mettre l'adresse du serveur java (ici, 192.168.0.42), ou bien 0.0.0.0 si on veut autoriser tous les serveurs :

modification de bind-address dans /etc/mysql/my.cnf
bind-address = 192.168.0.42

utilisateurs mysql

Créez ou modifiez votre utilisateur avec "%" dans le champ Host de la table user de la base de données nommée mysql . On peut réduire la portée en mettant 192.168.0.% à la place de % par exemple, ou encore avec l'adresse IP du seul serveur depuis lequel la connexion est autorisée.

Attention avec phpmyadmin

Si vous avez mis une portée de Host comme 192.168.0.% par exemple, alors vous ne pourrez plus vous connecter avec cet utilisateur avec phpmyadmin. Si ça vous ennuie, il faudra créer un autre profil de l'utilisateur avec localhost comme valorisation du champ Host et le doter des mêmes privilèges. Le code ci-après montre comment créer les deux pour un utilisateur connext.

commandes sql pour avoir la connexion distante restreinte et la connexion mysql
flush privileges;
create user 'connext'@'localhost' identified by 'password';
create user 'connext'@'192.168.0.%' identified by 'password';
grant create, drop, delete, insert, select, update, alter, index on *.* to 'connext'@'localhost';
grant create, drop, delete, insert, select, update, alter, index on *.* to 'connext'@'192.168.0.%';
flush privileges;

Avec une portée comme %, vous pouvez aussi vous connecter via phpmyadmin car % inclut localhost.

jeudi 28 janvier 2016

la trahison

« Oncques ne vit telle perfidie commise, ma foi, je vous le dis ! Hier, au soir quand était venu le temps de consigner par écrit les faits édifiants de la journée, notre serviteur fidèle, féal entre tous, nous laissa choir et nous fûmes fort dépourvus, abandonnés en rase campagne et sans moyen de communication !

Lors, nous fîmes écarteler le renégat pour en faire un exemple, et nous ordonnions de prélever les viscères les plus nobles, le cerveau, et les plus viles, l'estomac et les tripes, pour les faire porter au médecin qu'il s'en enquisse et nous pût dire ce qu'il en échoit. Cela faisait aussi un exemple et montrait à tous que la traîtrise était impitoyablement châtiée !

supplice de l'écartélement infligé à Saint Hippolyte (source wikiédia)

L'homme de l'art se mit prestement au labeur. Il s'enquit d'abord du cerveau. Il ne pouvait en percevoir le fonctionnement mais il savait comment y était sa mémoire des faits et gestes. Il la tourmenta fort et en toute extension possible, et son jugement tomba : cette mémoire là n'était point corrompue et témoignait assurément que les actes du triste sire n'était point de son plein gré. Une magie noire était à craindre !

Les viscères furent confiées à un chirurgien pour examen. Il se disait que l'homme faisait déterrer des cadavres pour les soumettre à son scalpel. C'était là racontars, mais ils avaient convaincu notre personne que ce quidam était celui qu'il nous fallait. Le praticien examina comme il convenait l'estomac et les organes associés en dehors de notre présence mais sa conclusion était formelle : ces organes-là étaient sains et nul esprit vicié n'y résidait, nulle lésion n'y était détectable et rien de suspect ne s'étaient présenté ni à ses yeux, ni à ses doigts, ni à son nez.

Le bougre semblait avoir été honnête ! Voilà qui était extraordinaire. La perspective d'une erreur judiciaire monumentale ne nous effraie guère d'habitude plus que de raison d’État mais cette fois-ci le sentiment de trahison vis à vis de son fidèle serviteur s'y mêlait, et nous ne pouvions pas nous en laver les mains comme cela.

Aussi fîmes nous mander nos alchimistes, car le remède à tout ceci semblait ne pouvoir procéder que de leurs talents. Il y avait même parmi eux certains qu'on disait nécromanciens. Ces docteurs réunis ne tardèrent pas à tenir colloque à huis clos. La conversation dût aller bon train. Ils nous demandèrent de faire mander notre barbier. L'homme a, me dirent-ils, toute ma confiance et et d'une habileté exceptionnelle. Il est rompu à la petite chirurgie réparatrice et sait assez satisfaire sa clientèle. Il diffère en cela des chirurgiens qui savent mieux découdre que recoudre, et qui ont une trop haute opinion d'eux-mêmes pour la besogne qu'ils lui réservent !

En effet, il nous fut affirmé que la résurrection de notre serviteur était tout à fait envisageable pourvu qu'on sache en réparer les chairs comme si jamais il n'avait été démembré et autrement mis en pièces. C'est là le miracle que l'on attendait de notre barbier ! Habile et tenace, habitué à recoudre les blessures, notre précieux auxiliaire fut affairé et zélé et en quelques heures, le pauvre serviteur fut reconstitué d'une façon admirable. Certes, les coutures étaient là, nombreuses, mais les chaires étaient aussi bien contiguës qu'il se pouvait rêver qu'elles le soient, et tout cela était diantrement prometteur.

Le chef des alchimiste fit récupérer le corps, et il faut procédé à la cérémonie secrète de nécromancie à laquelle nous n'avons point été invité et dont nous ne savons rien que le résultat qu'elle produisit. Mais quel résultat !

Non seulement notre fidèle homme de confiance était revenu d'entre les morts, mais il en était revenu sans aucune cicatrise ni aucune contusion ni rien d'autres de ce qu'on pouvait encore voir sur le corps que le barbier avait su reconstituer, comme si jamais rien de funeste ne lui était arrivé. Nous ne savons guère quelle magie a opéré, mais elle et trop prodigieuse pour que nous songions à chercher querelle religieuse aux hommes de l'Art capable d'une telle prouesse. Trop ravi, nous avons ordonné à notre ressuscité comme à l'accoutumé. Et pour notre conscience et l'expression de notre reconnaissance au-delà des espèces sonnantes et trébuchantes que nous avions déjà distribué aux acteurs de ce haut fait, nous avons fait donation à notre sainte mère l’Église pour que soit dite à perpétuité une messe quotidienne d'action de grâce en l'honneur de tous les Saints, car il est sûrement indéniable qu'ils faille tous les remercier de leur intercession auprès du Seigneur, car ces choses-là ne peuvent autrement s'expliquer. »


Voilà certes une bien étrange façon pour un homme du vingt et unième siècle de décrire comment son ordinateur si efficace et si docile depuis de nombreuses années l'a soudain accueilli par une incapacité à démarrer. Seulement l'écran avec le logo du constructeur, pas de chargement de grub le chargeur d'amorçage, pas de possibilité d'entrer dans le setup du bios ou dans l'écran de choix du périphérique de démarrage ou même de faire une remise à zéro avec le célèbre control-alt-del. Rien d'autre que ce logo. Et aussi pour dire que ce qui fut fait fut de démonter la machine, un nettop qui a dû perdre presque toutes ses vis pour donner accès aux seuls composants accessibles et impliqués ; la barrette de mémoire et le disque SSD. Car si eux étaient testés en état de marche, si en remontant la machine le diagnostic était confirmé, ce serait à coup sûr que la carte mère ou le processeur était en faute et il aurait fallu se procurer une autre machine en remplacement. Le test de la mémoire sur une tierce machine révéla une mémoire sans aucune erreur. Le disque SSD fut capable de lancer très correctement son linux sur un autre ordinateur. Il fut donc procédé au remontage, et là tout marcha du premier coup ! Sans doute la barrette de mémoire avait-elle était un peu déplacée de son emplacement, un faux contact aboutissant au diagnostic. Rien n'avait été fait d'autre et maintenant tout marchait comme avant. Juste un peu de temps de perdu et ce n'était pas bien grave en vérité.

lundi 25 janvier 2016

trois machines, trois défis pour Linux

Profitant des soldes et du Cyber Monday, je me suis récemmment équipé de trois nouvelles machines dont aucune n'est nativement sous linux : un Pipo X8 64 Go (écran 7" + prise HDMI, double boot Anroid 5.1 et Windows 10) ; un portable 11,6" Acer ES1 131 sous windows 10 ; un boîtier pour télé Mini MX sous android 5.1 et ARM.

Le stockage se fait via de la mémoire EMMc (moins bien que le SSD mais plus économique).

Le défi est de faire tourner Linux dessus. Windows 10 étant un immense spywareu, je le jette aux orties, mais j'en veux une copie le temps de la garantie ou pour réparer une boulette énorme lors de l'installation (sauvegarde de tout l'espace de stockage). Je ne suis pas sûr d'arriver à mes fins.

le Pipo X8

Pour le pipo X8, j'ai oublié mon mot le passe windows :-( et aucun des trucs usuels ne semble marcher. Les utilitaires Windows ou Windows PE ne bootent pas. J'ai dû laissé activé le Fast boot dans Windows. Je l'ai pourtant désactivé au niveau du Bios. Sous un linux live, je ne suis pas arrivé à monter en écriture la partition système de Windows, signe sans doute que Windows a été éteint en fast boot. Je réessaierai une ultime fois si j'arrive à booter depuis un système normal installé sur une clé USB (par la clé d'installation). Sinon tant pis, j'installerrais linux à la place de Windows. J'aimerais bien conserver le dual boot mais avec linux et android. Ce genre d'exploit existe sur d'autres machines.

En tout cas, ce qui boote le mieux (fiable et sûr) c'est Debian multi-arch. Je l'ai installé sur une clé externe hier, mais ce matin j'ai constaté que c'était android qui botait, pas linux. Peut-être un problème avec Grub 2 (je l'ai peut-être mis sur la EMMc mais j'ai esaayé de booter sur la clé USB qui n'aura pas eu son Grub). Je réinvestigue tout ça dès que possible.

Le Pipo X8 permet de désactiver le fast boot et le secure boot mais il ne boote qu'en UEFI, pas de secure boot. L'accès au shell (U)EFI est possible, mais c'est un peu galère de trouver ce qu'il faut. De la doc existe. Avec Debian, j'espère ne pas avoir besoin de la creuser.

l'Acer ES1 131

Cet Acer est un gros netbook. Pas une super bête de course, mais il m'offre la possibilité de voir des vidéos HD que n'avaient aucun de mes netbooks de la génération eeePC 701 et suivante. En ce senns, je ne regrette pas de les avoir vendus pour finacer son achat (140€, plus 10€ pour une housse).

Cet appareil a un Bios très sympa : on peut désactiver le fast boot, le secure boot et l'UEFI au profit du Legagy boot. J'ai pu installer Linux Mint 17.3 dessus sans problème.

Mais ça ne bootait pas ! Une personne serviable du forum de linux mint m'a alors conseillé de ne pas omettre la partition de sap, ce que j'avais toujours fait avec un SSD. Oh miracle, ça a marché ! Je dois essayer de voir si après installation, je peux désactiver le flash, parce que là je n'ai que 32Go d'espace disque et que le swap en fait 4 !

Question vitesse, c'est un celeron 3050 et c'est honorable. Je suis content de mon achat et de ce modèle en particulier. C'est bien de voir les soldes se poursuivre et de constater qu'on ne regrette aucunement son achat fait dans les premiers jours.

le Mini MX

Je n'ai encore rien essayé concernant linux avec. L'android fourni avec tourne bien, mais on peut pas vraiment tout faire à la souris. Je n'ai pas essayé l'espèce de trackpad externe Logitech pour PC que j'ai (qui tourne sous Windows et qui est exploitable sous linux) voir si ça ferait mieux. En attendant, je jongle avec la télécommande et la souris quand je le teste.

Dedans il y a un processeur AMLogic S905, c'est à dire un processeur ARM 64 bit (compatible 32 bit). Je ne vois guère que Debian qui s'occupe de ce genre de bête. Il y a de de disponible une image Ubuntu pour les processeurs ARM 64 bit moderne à tester aussi. En premier lieu, car la solution purement Debian n'est pas présentée d'une façon très compréhensible. Il faut être plus chevelu que moi comme geek pour comprendre la marche à suivre à la première lecture et même aux suivantes. En tout cas, il faut essayer ce qui est proposé comme on lit car les manipulations exposées ne sont pas du tout faites dans le mond Intel.

En sus, cet appareil n'a que 1Go de RAM et une mémoire de stockage de 8Go. C'est vraiment peu, ça va plus être une façon de mettre le pied à l'étrier qu'un projet réllement productif.

à suivre

Dans un prochain article, j'exposerai la suite du défi. J'espère que cela finira par être utile à au moins un internaute francophone, car on ne trouve pas trop de détails pous ces trois quêtes. Je mettrais les détails techniques quand j'aurai fini mes investigations (échec ou succès) ou dès que j'aurais un succès réel.

Et je mettrai à jour cet article avec des photos dès que j'en aurais le temps. Déjà, je dois faire les photos requises !